Le gréement
Au départ il n’y avait que :
- Le mât,
- la voile,
- la bôme,
- la vergue.
Ayant refait le banc et déplacé le mât de 20 cm vers l’arrière, j’ai donc commencé par refaire les fixations du mât :
- l’emplanture (pièce en pied de mât pour le maintenir au fond de la coque) car je l’ai reculée de 20cm.
- L’étambrai (maintien du mât au niveau du banc)
J’ai refait l’emplanture après quelques heures de navigation car elle prenait déjà du jeu / coque. J’avais remis 4 vis comme à l’origine mais cela ne sufisait pas, je suis passé à 12. (photo à venir)
J’ai également ajouté 4 cabillots pour le maintien du mât, la drisse et la drisse d’étarquage.
Le palan de grand voile était, au début, composé uniquement de 2 poulies simples en bois.
Après quelques navigations dont une, seul dans le bateau, la démultiplication s’est avérée insufisante pour ne pas fatiguer.
J’ai donc ajouté une poulie double en bas et mis les 2 poulies simples en 2 points pour limiter les efforts sur la bôme.
Pour un confort lors des manœuvres en solitaire, j’ai également ramené le point d’attache au milieu de la bôme au lieu de l’extrémité.
Voici donc la version définitive (photo de droite)
Après un peu de pratique la voile s’est avérée trop petite. J’ai donc complètement refait le gréement: découvrez le sur ce lien.
Pour mieux étarquer ma voile, j’ai également fabriqué un palan à 1 seul renvoi avec un aneau de friction en bois.
Les dérives
Partant d’un canoë que j’utilise toute l’année en rivière, pas question d’y faire un puit pour une dérive centrale!
Il y aura donc une dérive de chaque coté maintenue par un sytème permettant un relevage facile. Dans un premier temps, j’ai réalisé des dérives dans du contreplaqué. Avec mes premières navigations, cela m’a permis de:
- Vérifier les dimensions,
- Voir les problémes pour les manœuvrer,
- Régler le positionnement de la barre support pour un bon équilibre du bateau en vent de travers.
Le problême principal était de manœuvrer facilement les dérives sans que le palan vienne s’emméler dans la poignée.
J’ai donc réaisé un systéme pour que les poignées soient toujours à l’orizontal avec les dérives verticales ou relevées…
Le gouvernail
C’est cet ensemble de pièces qui m’a pris le plus de temps en étude comme en réalisation.
Je voulais quelque chose de rapide à mettre en place sans réaliser de fixation, trou au autre chose sur le canoë.
La 1ère pièce réalisée a été celle qui permet de lier le safran à la coque.
Un ensemble de 11 pièces collées / vissées entre elles pour venir parfaitement épouser les formes du canoë.
Les différentes formes, rainures etc. permettent de le fixer solidement et sans jeu avec une simple corde qui passe des les trous les plus gros en haut et en bas.
Sur le dessus, j’y ai ajouté 2 pièces en bois en forme de « V » pour pemettre de relever le safran et de le maintenir facilement en position haute même en étant au milieu du canoë.
Le safran lui, est maintenu par 2 axes verticaux qui permettent sa rotation. Une pièce sur le dessus vient le vérouiller pour éviter de le perdre en cas de choc ou de chavirement.
Le safran est en alluminium pour assurer sa descente grâce à son propre poids et rester en position basse tout en naviguant.
Pour finir, le safran est manipulé avec un système de cordage et de poulies à renvoi d’angles (80%).
Ceci permet de barrer en étant à l’arrière comme au milieu du canoë sans encombrer le bateau.
Avec le nouveau gréement, le changement de safran s’est imposé: cliquez sur ce lien pour le voir.
Le voici avec tout son équipement prêt à naviguer à la voile…
Il faut moins d’1/2H pour le décharger et l’équiper entièrement!